This is default featured slide 1 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 2 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 3 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 4 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 5 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

jeudi 24 avril 2014

Tawaf de l’adieu ou Tawaf al Wadaa – Voyage à Médine



Aïd al-Adha
Après la coulée de pierres, les animaux sont sacrifiés  pour commémorer l’histoire d’Abraham et d’Ismaël. Traditionnellement, les pèlerins abattent eux-mêmes les animaux, ou surveillent eux-mêmes l’abattage. Aujourd’hui, il existe des bouchers centralisés pour sacrifier les moutons. La viande est ensuite emballée et expédiée à des personnes pauvres dans le monde.

La coupe des cheveux

Le sacrifice, Aid al Adha et coupe des cheveux



Aïd al-Adha
Après la coulée de pierres, les animaux sont sacrifiés  pour commémorer l’histoire d’Abraham et d’Ismaël. Traditionnellement, les pèlerins abattent eux-mêmes les animaux, ou surveillent eux-mêmes l’abattage. Aujourd’hui, il existe des bouchers centralisés pour sacrifier les moutons. La viande est ensuite emballée et expédiée à des personnes pauvres dans le monde.

La coupe des cheveux

lapidation des steles ramy al jamarat



La Lapidation des stèles /Ramy al Jamarat
A Mina, les pèlerins effectuent Ramy al-Jamarat, jetant des pierres pour signifier leur mépris du Diable. Cela symbolise les épreuves vécues par Abraham alors qu’il allait sacrifier son fils comme exigé par Dieu. Le diable l’a défié trois fois, et trois fois Abraham a refusé. Chaque pilier marque l’emplacement d’un de ces refus.

La lapidation du 10ème jour :
Dans ce jour il ne faut lapider que la grande stèle (jamara kubrâ) qui est la troisième.

La période du lancer des pierres s’étale du lever du soleil jusqu’au coucher préférentiellement
Il est permis de lapider après le coucher du soleil jusqu’au milieu de la nuit.
Pour les femmes, les malades, les personnes affaiblies,  ceux au service du hajj et leurs accompagnants, il est permis de lapider avant le lever du soleil et après la prière du subh du 10 ème jour (l’avis de Mâlik, Abu hanifa, Is-Hâq et Ahmad), (Bukhari 1564 et Muslim 2281)
Lancer 7 pierres contre la grande stèle (jamara kubrâ) une pierre après l’autre,
Dire Allâhu akbar à chaque lancer de pierre (sunna)
La lapidation des 11,12 et 13ème jours :
Durant chacun des trois jours,

Il faut lapider des stèles

mercredi 23 avril 2014

Al-ifada



Al-ifada, Muzdalifah et Mina
Après le coucher du soleil, les pèlerins se dirigent  vers Minâ, c’est l’Ifâda, en observant obligatoirement une halte à Muzdalifa de laquelle ils partiront, dans le principe, après avoir accompli la prière de l’aube subh. Dieu dit à cet effet :

« Dès que vous déferlez de ‘Arafât, évoquez Dieu auprés du Mash’ar al-Harâm, et pensez à lui comme il vous a mis sur le droit chemin, alors que vous étiez auparavant parmi les égarés. Puis déferlez d’où les gens ont déferlé et invoquez lz pardon de Dieu. Dieu pardonne. Il est miséricordieux » Coran-La Vache 2/199.

Le départ de Arafât se fera quelques moments après le coucher du soleil.

Al-îfada est le grand déferlement des pélerins de Arafat vers Mîna en passant par Muzdalifa et Mash’ar al-Harâm . Lors de l’ifâda, il faudrait observer les recommandations suivantes :

Poursuivre la talbiya,
Ne pas cesser d’invoquer (dû’â’) Dieu et de L’évoquer (dhikr),
Faire tous les rites dans le calme (sakîna) et la pondération,
Les pèlerins passent la nuit à dormir sur le sol à ciel ouvert, et le matin, ils se rassemblent cailloux pour le rituel du lendemain de la lapidation du diable (Shaytan) après son retour à Mina.

L’arrêt à Muzdalifa, veut dire être présent sous toute forme possible (debout, assis, endormi, sur un véhicule). Il est fait obligation au pèlerin de s’y arrêter, d’y faire une halte, de se reposer, d’y accomplir les rites de la nuit.

Il ne partira qu’après avoir accompli sa prière de l’aube (subh) et avant le lever du soleil dans la mesure du possible.

Les femmes, les malades, les personnes affaiblies, les personnes au service du hajj ainsi que les personnes accompagnant ces catégories peuvent quitter Muzdalifa après le milieu de la nuit (Muslim 2276).

Si pour cause de foule, de moyen de transport, de maladie, d’handicap, il y a impossibilité de s’y arrêter, le pèlerin doit lors de son passage à Minâ, au moins transiter par Muzdalifa (selon les imams Mâlik et shâfi’î).

Les recommandations prophétiques à Muzdalifa :
Y faire la prière du soir et de la nuit (maghrib et ‘ishâ’) regroupées la derniére ‘ishâ’) raccourcies à deux (raka’ât) au lieu de quatre ;
Y faire un petit somme ou s’y forcer,
Y rester jusqu’à l’aube (sinon dépasser minuit),
Y faire la prière du subh et prendre le départ juste après,
Prendre les petits cailloux (qui serviront à la lapidation des stèles selon l’avis de certains savants. D’autres savants ne préconisent pas cela. On peut en prendre aussi ailleurs.
L’arrêt à Mas’ar al harâm (territoire qui fait partie du territoire sacré de Muzdalifa) est recommandé après le départ de Muzdalifa et d’y faire des invocations puis de partir avant le lever du soleil, celui qui ne peut le faire peut se diriger vers Minâ.

Après Muzdalifa, Mas’ar al harâm il faut poursuivre la route pour Minâ (prochaine station), on y arrive la matinée du 10 Dhul Hijja.

Minâ et ses rites
Nous sommes au 10 ème de Dhul Hijja, appelé aussi le jour du sacrifice car c’est la journée du sacrifice pour les pélerins (le muttamatti’ et le qârin), ainsi que pour les musulmans du monde entier correspondant au jour de l’Aïd al-Adha.

Les rites du hajj restant à accomplir pendant la journée du 10, 11, 12 et 13 de ce mois.
Passer les 3 jours à Minâ sinon les deux premières,
Lapider la seule grande stèle le 10 de Dhul Hijja, puis les 3 stèles les 11, 12, 13 de ce mois,
Le sacrifice (pour ceux qui y sont astreints), durant l’un de ces quatre jours, 10, 11, 12 ou 13,
La coupe de cheveux durant l’un de ces quatre jours 10, 11, 12 ou 13,
Accomplir tawâf al-ifâda et le sa’y.
L’ordre des 4 dernières obligations et piliers n’est pas obligatoire dans leur accomplissement, toutefois c’est une recommandation prophétique de les accomplir dans l’ordre.

Passer les nuits à Minâ de la nuit du 10 au 11, 12 et 13 Dhul-Hijja est une obligation pour le pèlerin. Pour les gens réellement pressés il est possible d’écourter la présence à Minâ en ne passant que le 11 et 12, à condition de quitter Minâ au plus tard avant le coucher du soleil de la journée du 12, ce qui fait que le pèlerin devra y rester la journée du 13.

Il n’est pas obligé de rester pendant la journée à Minâ, il est possible de se rendre à la Mecque la journée et une partie de la nuit mais pas la nuit entière.

S’il y a impossibilité de se rendre à Minâ, aucune gêne ne doit-être ressentie. L’imam Nawawî dit qu’il est permis à telles personnes de ne pas passer les nuits (une ou les trois) pour des raisons impérieuses (grande maladie, insécurité, recherche de personnes) sans qu’elle soient obligées de sacrifier une bête.

Pendant tout le séjour à Minâ, il est recommandé (sunna) de faire les prières en leur temps, et de raccourcir celles de 4 cycles (raka’ât) comme celle du zuhr, du ‘asr et du ‘ishâ à 2 cycles seulement sans les regrouper.

Rappel, l’obligation de la prière du vendredi tombe pour les pèlerins à Mina. Celui qui veut la faire peut le faire dans la mosquée Al-Khayf (Minâ) ou à la Mecque.

Arafat


La station de Arafât est le plus grand pilier (rukn) du hajj et sa plus grande journée, durant laquelle le croyant et la croyante feront tout pour se rapprocher de Dieu,pour l’implorer, Lui demander Son pardon, Sa miséricorde, Sa protection. Notre mère Aîsha (Rawa), rapporte que le prophète (saw) a dit « Il n’est de plus grand jour pendant lequel Dieu affranchit les humains de l’Enfer, que celui de Arafât » (Muslim 2402).

C’est la journée pendant laquelle Dieu absout tous nos pêchés si nous tendons tous nos efforts vers lui, comme il l’a demandé avec la plus grance sincérité. Il faut également vivre pleinement ce jour en ne perdant pas son temps aux discussions et au sommeil.

Au fur et à mesure que le coucher du soleil se rapproche, le croyant prit Dieu, l’invoque, l’implore en espérant que le moment fatidique de quitter ce lieu arrivera le plus tard possible. Cette journée doit-être une journée d’adoration, Dieu ne le regrettera pas.

Les pélerins seront à ‘Arafât durant la 9 ème journée de Dhu al-Hijjah, en état de sacralisation (Ihrâm).

Les recommandations prophètiques précédant ‘Arafât :
La recommandation prophétique à partir le 8 Dhu al-Hijjah, appelé aussi jour de l’abreuvement (yawm at-tarwiya) pour Minâ (se trouvant à 10 kilomètres de La Mecque), pour y passer la nuit.
Les recommandations sunna sont les suivantes :
Partir pour Minâ le 8 Dhu al-Hijjah, jour de l’abreuvement (yawm at-tarwiya)
Y passer le reste de la journée et la nuit, y faire ses prières (les prières du Duhr, ‘asr, et ‘ishâ seront accomplies raccourcies à deux cycles mais non regroupées),
Y faire la priére du matin (subh),
Y rester jusqu’au lever du soleil du jour 9 Dhu al-Hijjah, puis se diriger ensuite vers ‘Arafât (on peut y aller à tout moment),
Invoquer (du’â) et évoquer (dhikr) Dieu. Le hajj a été institué pour cela.
Si pour une raison ou une autre, le pèlerin ne peut accomplir ces recommandations, il partira directement pour ‘Arafât, la journée du 9 Dhu al-Hijjah.

La présence à ‘Arafât, le 9 Dhu al-Hijjah, commence à partir de la prière du Zhuhr , il faut y rester jusqu’au coucher du soleil (maghrib), en le dépassant largement (jusqu’à une partie de la nuit) (Abû hanîfa, Mâlik et Ahmad).

Cependant, pour des raisons extrêmes (médicales, sécurité, arrivée en retard), celui-ci qui n’arrive que la nuit (avant le subh du 10 ème jour Dhu al-Hijjah), sa présence à Arafât est validée (Shâfi’î).

Les différentes recommandations prophétiques (sunna) pour la journée à ‘Arafât sont :
Faire les prières du Zuhr et ‘Asr raccourcies à 2 cycles (raka’ât) chacune et regroupées,
Répéter la talbiya, les différentes invocations,
Se rapprocher, si possible du monticule appelé Jabal- ar-Rahma , au centre de ‘Arafât sinon rester là ou l’on se trouve et ne s’attarder qu’à faire du Dhikr, la lecture du Coran, les invocations,
Rester autant que possible en état de propreté rituelle (wudû’),
Multiplier la lecture du Coran, demander pardon à Dieu, faire une repentance sincère, pleurer sur ses fautes, en levant ses mains au ciel, en se mettant en direction de la Ka’ba.
Pour les prières du Maghrib et ‘ishâ à Arafât, le pèlerin pourra les faire sur place ou sur son chemin (s’il a quitté ‘Arafât), ne pas attendre à Muzdalifa. L’accomplissement de ces deux prières avant minuit est une obligation, les faire à Muzdalifa est une recommandation sunna. L’obligation est toujours priorisée par rapport à la recommandation.

Ce qu’il est permis de faire à Arafât, ce qui suit :
La station debout n’est pas obligatoire, même si le terme utilisé en arabe (wuqûf) peut induire cette compréhension. Il est donc permis de s’assoupir, se reposer à l’ombre des arbres, des tentes.
La propreté rituelle n’est pas une condition de validité, c’est une recommandation. La femme réglée ou en couches peut donc acoomplir ce pilier sans aucune gêne.
On peut se tenir près du Jabal ar-Rahma, comme dit plus haut, mais il est permis de se tenir à tout endroit de la vaste plaine de Arafât.
Les pèlerins hajj qui se trouvent à ‘Arafât ou Minâ ne sont pas astreints à l’obligation de la prière du Vendredi. L’obligation tombe, ils l’accompliront en prière du Zuhr raccourcie à 2 unités de priére. En effet le prophète  ne l’a pas accomplie lors de son pèlerinage.

Le sa’y



Dieu dit dans le Saint Coran :

« Safâ et Marwa font partie des rites de Dieu. Ceci qui a entrepris vers la Maison de Dieu le grand pèlerinage ou la ‘umra n’encourt ni pêché ni reproche en faisant entre ces deux collines le parcours rituel » Coran (La Vache 2/158).

Le  sa’y , consiste à accomplir 7 fois le parcours entre les deux monticules Safâ et Marwa, en commençant par Safâ. La longueur de ce parcours est de l’ordre de 395 mètres. Un parcours de Safâ et Marwa compte pour une fois, et celui de Marwa et Safâ compte aussi pour une fois. Le sa’y est un pilier (rukn) du pèlerinage.

Les conditions à observer lors du sa’y :
Il ne peut être accompli qu’après un taâf obligatoire et non après un tawâf surérogatoire ou d’adieu. ; il n’existe pas de sa’y surérogatoire (nâfila),
Débuter par Safâ et Marwa,
Il comporte 7 fois le parcours Safâ-Marwa (non pas 7 fois l’aller-retour),
Ne commencer un parcours qu’après avoir mis au moins au début de la montée de chacune des deux collines Safâ et Marwa.
La propreté rituelle (petite ablution-wudû’), n’y est pas exigée, en conséquence la femme réglée ou en couches et le pèlerin sans wudu’ peuvent accomplir le sa’y sans gêne aucune, même s’il est préférable d’être en wudu’.

Les recommandations prophétiques :
Etre en état de propreté rituelle (grande et petite ablution)
Gravir les deux monticules de Safâ et Marwa jusqu’à leurs sommets, sinon moins,
Invoquer Dieu (au pied) des monticules Safâ et Marwa en faisant face à la Ka’ba,
En arrivant sur Safâ : « Inna-s-safâ wa –l-marwata min sha’aâ’iri Llâh.Abda’u bi-mâ bada’a Llahu bih. », « Safâ et Marwa sont parmi les rituels de Dieu, je commence par là où a commencé Dieu » (rapporté par Muslim 2137).

En se mettant face à la Ka’ba, levant ses mains au ciel et juste avant de se mettre en route « Allâhu akbar, Allâhu akbar, Allâhu akbar, wa li Llâhi l-hamd. Allâhu akbar, ‘alâ mâ hadâdnâ wa l-hamdu li-Llâhi ‘alâ mâ awlâna’. Lâ ilâha illa Llâhu wahdahu lâ sharika lah, lahu l-mulku wa lahu l-hamdu wa huwa ‘alâ kulli shây’in qadîr. »,

«  Dieu est plus grand (3 fois). A Dieu la louange. Dieu est plus grand pour ce qu’il nous a guidé, et louange à Dieu pour ce qu’il nous a donné comme sollicitude. Il n’y a de Dieu que Dieu, sans associé, à Lui la royauté, à Lui la louange, Il est omnipotent ».

 Invoquer Dieu pendant le parcours, une fois les invocations terminées, le pèlerin se met en route vers l’autre monticule, en disant ce qui suit :
 «  Il n’y a de divinité que Dieu ; il a accompli Sa promesse, a donné la victoire à son serviteur (Le Prophète), a vaincu seul les troupes ennemies coalisées. Il n’y a de divinité que Dieu, et nous n’aurons que Lui, sincères dans notre religion, même si les incroyants détestent cela. O mon Dieu, pardonne, donne Ta miséricorde et passe outre sur ce que Tu connais (de nous comme fautes), c’est toi le plus cher (le Bien-aimé), le plus Généreux. O mon Dieu, c’est Toi qui as dit : Demandez-Moi et je répondrai à vos demandes, et Tu ne faillis pas à Ta promesse. Je te demande, comme Tu m’as guidé vers l’Islam, de ne point l’enlever de mon cœur jusqu’à ce que la mort me prenne tout en étant musulman. O mon Dieu, pardonne, donne ta miséricorde et guide-moi vers le droit chemin. »
Entre les deux bornes vertes, il est recommandé aux hommes uniquement, de parcourir cette distance au pas de gymnastique (raml), si les conditions le permettent : âge, foule, condition physique.. Sinon marcher au pas.
Ce qui est licite pendant le sa’y :
Se reposer en cours de trajet, boire de l’eau,
Parler avec les gens,
Faire le parcours à pied ou porté par des personnes, ou sur chaise roulante.
Il est possible de faire une ou des prière(s) dans le lieu de Hijr Ismâ’il, ceci n’est pas une recommandation prophétique (sunna), mais une recommandation faite à notre mère ‘Aîsha (Rawa), lorsqu’elle voulut prier à l’intérieru de la ka’ba. Le Prophète (saw) lui prit la main, la conduisit dans le Hijr et lui dit « Fais une prière dans le Hijr si tu veux faire une prière à l’intèrieur de la Ka’ba, car il en fait partie (Abu Dâwûd 1733).

Le Tawaf


Avant de commencer le tawaf, le pèlerin devra prononcer la formule de l’intention (fait de s’engager à accomplir le pèlerinage, selon 3 formules) et la formule de la talbiya (réponse du musulman à la demande de Dieu .Elle se fait selon la formule suivante «Labbaik Allâhumma Labbaik. Labbaik, La Shareek Laka, Labbaik. Innal Hamdah, Wan Nematah, Laka wal Mulk, La Shareek Laka » « Je réponds à ton appel mon Dieu, oui, j’y réponds. J’y réponds, ô Toi qui n’as pas d’associé, oui, j’y réponds. La louange, les bienfaits, tous proviennent de Toi, ainsi que le règne, Toi qui n’as pas d’associé ».

La talbiya est obligatoire au moins une fois pour les imams Mâlik et Abû Hanîfa (recommandation prophétique pour shâfi’î).

En arrivant à la Mecque, il est recommandé de dire l’invocation suivante : « Allâhumma hâdhâ haramuka wa amnuk, fa –harrimnî min an-nâr, wa amminnî min ‘adhâbika yamna tab’athu ‘ibâdak, wa-j’alnî min awliya’ika wa ahli tâ’aatik ». « Ô mon Dieu, ceci est ton territoire sacré et ton lieu de sécurité. Interdis mon cœur du feu, et protège-moi (sécurise-moi) de ton châtiment le jour où tu ressusciteras tes créatures. Fais de moi l’une de tes créatures saintes et de ceux qui t’obéissent ».

Une fois face à la Ka’ba il faut prononcer l’invocation suivante :

« Allâhumma zid hâdha l-bayta tashrîfan wa ta’zîman wa tâkrîman wa mahâbatan wa birran, wa zid man sharrafahu wa karramahu mimman hajjahu aw i’tamarahu tashrîfan wa tâkrîman wa ta’zîman wa birran. Allâhumma anta s-salâm wa minkas-salâm hayyinâ rabbi bi-s-salâm ».

« Ô mon Dieu, ajoute à cette maison (la grande mosquée) dignité, grandeur, vénération et respect ; et ajoute à celui qui l’honore et lui fait vénération, parmi ceux qui font le hajj ou la umra, honneur, grandeur, largesse et piété. « Ô mon Dieu, c’est toi la paix (salâm), de toi vient la paix (salâm), fais-nous vivre par la paix. »

Il existe différentes formes du tawaf, nous aborderons celui de l’arrivée Tawâf qudûm, à accomplir lorsqu’on pénètre la première fois dans l’enceinte de la Grande Mosquée Al-Harâm de la Mecque. Il est obligatoire et accompli par le pèlerin ayant choisi la formule d’ifrâd (hajj seul) et en état d’ihram.

Les pèlerins pour l’accomplir doivent :

-      Couvrir les parties obligatoires du corps,

-      Etre en état de pureté rituelle (wudhû’),

-      Accomplir sept tours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.I autour de la ka’ba,, celle-ci devant toujours se trouver à gauche, en passant à l’extérieur de hijr Ismâ’îl,

-      Il doit être à l’intérieur de la mosquée,

-      Les 7 tours doivent se faire l’un après l’autre, sans délai, sans arrêt important entre 2 tours succéssifs, sauf en cas de perte de (wudhû’), de fatigue, de maladie, ou prières obligatoires avec l’imam. Dans ce cas le pèlerin arrête son tawâf, puis le reprend là ou il s’est arrêté,

-      Commencer chaque tour au niveau de la Pierre Noire, ou à partir du signal vert (lampe verte en haut à droite)

-      Le faire en marchant, pour celui qui le peut sinon en cas d’affaiblissement,  maladie, handicap les personnes peuvent le faire en chaise roulante.

Le tawaf est quasi semblable à la prière (salât) car il se fait en état de pureté rituelle (wudhû), et il est fortement recommandé de ne pas parler lors de son accomplissement. En effet le Prophète  précise « Le tawâf autour de la Demeure (Ka’ba) est pareil à la prière, sauf que vous pouvez parler durant celui-ci. Que celui qui parle ne dise que du bien.» (Rapporté par Tirmidhî – 883).

Les recommandations prophétiques :
- Dire l’invocation suivante « Bismi-Llhâhi wa Llâhu akbar . Allâhumma îmânan bika wa tasdîqan bi-kitâbika wa wafâ’anbi-ahdika wa itibâ’an li-sunnati nabiyyika salla Llahu ‘alayhi wa sallam ».

« Au nom de Dieu, Dieu est grand, Ô mon Dieu, croyant en toi attestant véridique Ton livre, par fidélité à Ton pacte et en suivant la conduite de Ton Prophète  ».

Au début de chaque tour (au nombre de 7) du Tawâf, au niveau de la Pierre Noire et lui faisant face, redire l’invocation précédente, sinon il suffit de dire :

« Allâhu akbar », « Dieu est plus grand ».

-      Dénuder l’épaule droite durant les 7 tours du tawâf, pour les hommes uniquement. Ceci est recommandé que pour les tawâf suivis du sa’y, c’est à dire pour l’ifâda.

Il est préférable d’hâter le pas « raml », pendant les 3 premiers tours, pour les hommes lors du premier tawâf (de l’arrivée qudûm), si les conditions le permettent.

-      Embrasser la Pierre noire, sinon la toucher, ou faire un signe vers elle de la main, au début du tawâf et à la fin. Dans la pratique, il est impossible de l’embrasser ou de la toucher à cause du grand nombre de pélerins.Il suffira de faire un signe vers elle.

-      Toucher de la main le coin yéménite de la Ka’ba, à chaque tour dans la mesure du possible, si les conditions le permettent : sinon ne rien faire (ni takbir ni signe de la main) et continuer sa marche.

-      A chaque fois que l’on se trouve entre le coin yéménite et la Pierre Noire, dire l’invocation coranique : « Rabbanâ âtina fi d-dunyâ hasana wa fi-l-akhirati hasana wa qinâ ‘adhaba n-nar », « Seigneur, donne-nous un bienfait en ce monde et un bienfait en l’autre monde et protège-nous du châtiment du feu » (Rapporté par Abû Dawûd 1616, et Ahmad 14852).

D’autres invocations peuvent être dites (Rapporté par Abû Dawûd 1616, Ibn Hibban, Nasâ’i) :

« Allâhumma ij’alhu hajjan mabruran wa dhanban maghfûran wa sa’yan mashkûran.Rabbi ighfir wa r-rham wa’fu ammâ ta’lam wa anta al-a’azzu-l-akram. Allâhumma qani’nî bimâ razaqtanî wa bârik-lî fîhi wa-khluf ‘alaya kulla ghâ’ibatin bi-khayr », « Ô mon Dieu, fais-en un pèlerinage pieux, des pêchés pardonnés, et une démarche louée. Mon Dieu, pardonne et mets-nous sous Ta miséricorde, absous ce que Tu connais, c’est Toi le Bien-aimé, le Généreux. Ô mon Dieu, accorde-moi la suffisance dans ce que Tu m’as octroyé, bénis-le et supplée toute absence par le bien. »

D’autres invocations existent, il est permis de lire le Coran.

Ce qui est licite pendant le tawâf :
Il est permis de :

Lire le Coran pendant le tawâf,
Les malades, personnes affaiblies peuvent faire le tawâf, en étant porté par des personnes, ou à l’aide de chaises roulantes….
Une personne parmi un groupe peut prononcer l’invocation et les autres disent « Âmîn »,
Aucune gêne ne doit-être sentie s’il y a nécessité de se bousculer légèrement pour embrasser la Pierre Noire, à condition de ne pas faire mal aux autres musulmans,
Embrasser la Pierre noire, sinon la toucher, ou faire un signe vers elle de la main,
Possibilité de se reposer entre les tours en cas de nécessité absolue (maladie, faiblesse),
Il est permis de circuler devant ceux qui font la prière à l’intérieur de la Grande Mosquée.
Recommandations après le Tawâf :
Il existe 3 recommandations (sunna que le musulman s’efforcera d’acomplir) :

Faire une prière de 2 cycles (raka’ât) près de Maqâm Ibrâhîm en disant avant la prière (Muslim 2137) :
« Wa takhadhû min maqâmi Ibrâhîma musallâ », « Ils ont adopté la station Ibrâhim comme lieu de prière », (Coran La Vache 2/125).

Les savants indiquent que l’on peut faire la prière en n’importe quel endroit à l’intèrieur de la Grande Mosquée. Il ne faut pas s’entêter à l’accomplir exactement à cet endroit, il y a risque d’accident grave !

Cette priére peut-être accompli en tout temps, y compris dans les moments non recommandés de prière. Pour réaliser cette prière il faut lire pendant le prmer cycle (rak’a) Al-Kâfirûn (Sourate 109), et dans le second , al-Ikhlâs (Sourate 112).
Boire de l’eau de Zamzam, il est recommandé d’en boire à satiété, tout en invoquant Dieu. Le Prophète  a dit de Zamzam qu’elle est guérison pour toutes maladies et exaucement pour toute demande de bien (rapporté par Muslim (4520), Ahmad (20546), Ibn Mâja (3053).
Ibn ‘Abbâs le compagnon du Prophète, disait l’invocation suivante (ral-hâkim) :

« Allâhumma innî as’aluka ‘ilman nafi’an wa rizquan wâsi’an wa shifa’ân min kulli dâ’in »,  « Seigneur, Je Te demande une connaissance (science) utile, une large richesse et une guérison de tous les maux ».

Invoquer Dieu à l’endroit dit Multazam (se trouvant entre la Pierre Noire et la porte de la ka’aba. Le Prophète  y collait sa joue, sa poitrine et ses bras tout en y invoquant Dieu (Bayhaqî). Cette façon de procéder n’est permise que dans cet endroit uniquement.
Les circuits autour de la Kaaba sont traditionnellement effectués au niveau du sol, le Tawaf est désormais réalisé sur le premier étage et le toit de la mosquée à cause de la grande foule.

Après le tawâf, le pèlerin se dirige vers Safâ pour accomplir le sa’y s’il est astreint (selon la formule de hajj choisie).

Pendant le tawâf, il faut éviter de parler, de discuter ou de rire. Après le tawâf et ses recommandations, le pèlerin se dirigera vers Safâ pour effectuer le sa’y