mercredi 23 avril 2014

Le sa’y



Dieu dit dans le Saint Coran :

« Safâ et Marwa font partie des rites de Dieu. Ceci qui a entrepris vers la Maison de Dieu le grand pèlerinage ou la ‘umra n’encourt ni pêché ni reproche en faisant entre ces deux collines le parcours rituel » Coran (La Vache 2/158).

Le  sa’y , consiste à accomplir 7 fois le parcours entre les deux monticules Safâ et Marwa, en commençant par Safâ. La longueur de ce parcours est de l’ordre de 395 mètres. Un parcours de Safâ et Marwa compte pour une fois, et celui de Marwa et Safâ compte aussi pour une fois. Le sa’y est un pilier (rukn) du pèlerinage.

Les conditions à observer lors du sa’y :
Il ne peut être accompli qu’après un taâf obligatoire et non après un tawâf surérogatoire ou d’adieu. ; il n’existe pas de sa’y surérogatoire (nâfila),
Débuter par Safâ et Marwa,
Il comporte 7 fois le parcours Safâ-Marwa (non pas 7 fois l’aller-retour),
Ne commencer un parcours qu’après avoir mis au moins au début de la montée de chacune des deux collines Safâ et Marwa.
La propreté rituelle (petite ablution-wudû’), n’y est pas exigée, en conséquence la femme réglée ou en couches et le pèlerin sans wudu’ peuvent accomplir le sa’y sans gêne aucune, même s’il est préférable d’être en wudu’.

Les recommandations prophétiques :
Etre en état de propreté rituelle (grande et petite ablution)
Gravir les deux monticules de Safâ et Marwa jusqu’à leurs sommets, sinon moins,
Invoquer Dieu (au pied) des monticules Safâ et Marwa en faisant face à la Ka’ba,
En arrivant sur Safâ : « Inna-s-safâ wa –l-marwata min sha’aâ’iri Llâh.Abda’u bi-mâ bada’a Llahu bih. », « Safâ et Marwa sont parmi les rituels de Dieu, je commence par là où a commencé Dieu » (rapporté par Muslim 2137).

En se mettant face à la Ka’ba, levant ses mains au ciel et juste avant de se mettre en route « Allâhu akbar, Allâhu akbar, Allâhu akbar, wa li Llâhi l-hamd. Allâhu akbar, ‘alâ mâ hadâdnâ wa l-hamdu li-Llâhi ‘alâ mâ awlâna’. Lâ ilâha illa Llâhu wahdahu lâ sharika lah, lahu l-mulku wa lahu l-hamdu wa huwa ‘alâ kulli shây’in qadîr. »,

«  Dieu est plus grand (3 fois). A Dieu la louange. Dieu est plus grand pour ce qu’il nous a guidé, et louange à Dieu pour ce qu’il nous a donné comme sollicitude. Il n’y a de Dieu que Dieu, sans associé, à Lui la royauté, à Lui la louange, Il est omnipotent ».

 Invoquer Dieu pendant le parcours, une fois les invocations terminées, le pèlerin se met en route vers l’autre monticule, en disant ce qui suit :
 «  Il n’y a de divinité que Dieu ; il a accompli Sa promesse, a donné la victoire à son serviteur (Le Prophète), a vaincu seul les troupes ennemies coalisées. Il n’y a de divinité que Dieu, et nous n’aurons que Lui, sincères dans notre religion, même si les incroyants détestent cela. O mon Dieu, pardonne, donne Ta miséricorde et passe outre sur ce que Tu connais (de nous comme fautes), c’est toi le plus cher (le Bien-aimé), le plus Généreux. O mon Dieu, c’est Toi qui as dit : Demandez-Moi et je répondrai à vos demandes, et Tu ne faillis pas à Ta promesse. Je te demande, comme Tu m’as guidé vers l’Islam, de ne point l’enlever de mon cœur jusqu’à ce que la mort me prenne tout en étant musulman. O mon Dieu, pardonne, donne ta miséricorde et guide-moi vers le droit chemin. »
Entre les deux bornes vertes, il est recommandé aux hommes uniquement, de parcourir cette distance au pas de gymnastique (raml), si les conditions le permettent : âge, foule, condition physique.. Sinon marcher au pas.
Ce qui est licite pendant le sa’y :
Se reposer en cours de trajet, boire de l’eau,
Parler avec les gens,
Faire le parcours à pied ou porté par des personnes, ou sur chaise roulante.
Il est possible de faire une ou des prière(s) dans le lieu de Hijr Ismâ’il, ceci n’est pas une recommandation prophétique (sunna), mais une recommandation faite à notre mère ‘Aîsha (Rawa), lorsqu’elle voulut prier à l’intérieru de la ka’ba. Le Prophète (saw) lui prit la main, la conduisit dans le Hijr et lui dit « Fais une prière dans le Hijr si tu veux faire une prière à l’intèrieur de la Ka’ba, car il en fait partie (Abu Dâwûd 1733).

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